Appliqués à la laine de roche ROCKWOOL, ces différents tests ont révélé les résultats suivants :
- La laine de roche ROCKWOOL est incombustible (essai au four ISO).
- La laine de roche ROCKWOOL ne fournit pratiquement aucun apport à la charge calorifique (essai à la bombe calorimétrique) et ne doit donc pas être prise en considération dans le calcul de la charge d’incendie.
- La laine de roche ROCKWOOL est ininflammable (essai à la petite flamme).
- La laine de roche ROCKWOOL ne contribue pas à la propagation de l’incendie et ne provoque pas ou quasiment pas de fumées ni de formation de gouttes (essai SBI à 30 Kw).
Sur la base de ces résultats, la laine de roche ROCKWOOL a été rangée dans la classe A1. La brochure ROCKWOOL « Protection incendie : les faits noir sur blanc » décrit en détail la manière dont les tests de résistance à l’incendie ont été réalisés. Elle caractérise en outre la tenue au feu et la réaction au feu de la laine de roche, des panneaux PIR Alu et de l’EPS, tous trois en version nue et en panneaux sandwich.
Représentativité des tests de résistance au feu à petite échelle
Bon nombre de publications scientifiques signalent que les essais réalisés à petite échelle ne sont pas suffisamment représentatifs pour caractériser la tenue au feu réelle des matériaux d’isolation et en particulier des panneaux sandwich. Les tests portent sur les phases initiales de l’incendie, mais ignorent ce qu’il advient lorsque le feu se développe pleinement, comme lors de la phase au cours de laquelle un flash-over peut se produire. La survenue d’un flash-over et le moment où il se produit s’avèrent déterminants pour les conséquences de l’incendie. L’essai de coin reflète de façon plus réaliste ce qui se passe en pratique. Durant son exécution, on mesure l’élévation de la température causée par une charge combustible variable (à 100 et 300 kW). Réalisé à plus grande échelle et dans des conditions plus proches de la réalité, l’essai de coin n’est toutefois pas retenu comme méthode de test obligatoire pour la détermination des classes d’incendie prescrites par l’Union européenne – et ce, pour des raisons de coûts. C’est la raison pour laquelle ROCKWOOL a pris l’initiative d’en faire réaliser un par le laboratoire d’essai Warringtonfire de Gand, qui est l’autorité européenne de référence en matière de protection contre l’incendie.
Résultats de l’essai de coin
Le « Room Corner Test » a mis au banc d’essai non seulement les matériaux d’isolation de base que sont la laine de roche, l’EPS et le PIR alu, mais aussi leur variante sous forme de panneaux sandwich. Les résultats, décrits en détail dans la brochure « Protection incendie : les faits noir sur blanc », révèlent que la laine de roche ROCKWOOL (nue mais aussi sous forme de panneaux sandwich) sort du lot et a sa place dans la classe A1. Pour les autres matériaux d’isolation, l’essai de coin a donné lieu à une classification différente, généralement plus basse par rapport aux essais à petite échelle de résistance au feu. Ce constat confirme qu’il existe une différence de tenue et de réaction au feu lorsque l’isolant est exposé à la température plus élevée d’un incendie en plein développement. S’agissant de la laine de roche ROCKWOOL, l’essai de coin a donné les résultats suivants :
- La laine de roche ROCKWOOL contribue très peu à l’élévation de la température.
- La laine de roche ROCKWOOL contribue de façon minime à la vitesse de réaction au feu.
- La laine de roche ROCKWOOL ne contribue pas ou à peine au dégagement de fumées.
- La laine de roche ROCKWOOL contribue peu au rayonnement thermique.
- La laine de roche ROCKWOOL ne contribue pas ou à peine à l’élévation de pression.
- La laine de roche ROCKWOOL contribue peu à la survenue d’un flash-over (embrasement généralisé).
Limitation des dégâts et continuité opérationnelle
Choisir les mauvais matériaux d’isolation ou autre peut être lourd de conséquences. C’est pourquoi les concepteurs, les maîtres d’œuvre et les propriétaires de bâtiments doivent à tout prix rester attentifs à l’évaluation de la sécurité des constructions en matière d’incendie, surtout en ce qui concerne la limitation des dégâts et la continuité opérationnelle.